Quels souvenirs rapporter de votre voyage aux États-Unis ?

souvenirs voyage aux États-Unis

Publié le : 28 mai 20185 mins de lecture

Avoir l’opportunité de voyager aux États-Unis, que ce soit pour affaires ou pour le plaisir, seul ou accompagné, est toujours un moment d’exception. La diversité culturelle qui y règne, ses monuments, son histoire et toutes ses attractions font de l’Amérique, une destination de choix. Pour se remémorer et partager les instants passés dans ces contrées riches, il est primordial de ramener un objet. A offrir ou à garder, il existe des articles souvenirs qui symbolisent le pays et son passé. Il y a les mythiques accessoires de cow-boy (chapeaux, bottes, ceintures, etc.), les produits à l’effigie des grandes universités locales (tee-shirts, goodies, etc.) et les objets axés sur les sports typiquement américains (baseball, football américain, etc.). Mais pour réellement faire dans l’authentique et pour un souvenir intemporel, qui fait toujours son petit effet, l’attrape-rêve est ce qu’il faut se procurer. En effet, il regroupe tous les critères que l’on voudrait d’un objet souvenir qui fait également office de cadeau.

Qu’est-ce qu’un attrape-rêve ?

L’attrape-rêve, capteur de rêves ou dreamcatcher est un objet issu de la culture amérindienne. Il fait partie de ces instruments qui symbolisent une culture qui, elle-même, fait partie intégrante d’une histoire. Concrètement, l’attrape-rêve est un cerceau avec un ensemble de fils agencés pour former une sorte de toile d’araignée. Il est aussi orné de plumes, et selon le cas, d’autres éléments tous chargés de significations. A part son poids culturel, et son authenticité du fait qu’il résulte de l’artisanat, son utilité est un autre paramètre qui fait du dreamcatcher, un objet souvenir tout indiqué ; car, comme son nom l’indique, il sert à filtrer les rêves.

D’où vient l’attrape-rêve ?

Le capteur de rêves est le produit de légendes comme il y en a dans la culture amérindienne. Mais les récits diffèrent selon les tribus. L’un des mythes les plus célèbres est celui d’Ojibwa. Il parle d’une araignée appelée Asibikaashi qui se chargeait de défendre les enfants en tissant sa toile. Elle s’attèlera ainsi à capturer les mauvais rêves de ses petits protégés pour qu’au lever du jour, les mauvais songes soient détruits. Toutefois, avec le temps et l’agrandissement de la tribu, la « protectrice » n’arrivera plus à assurer correctement son rôle. Elle demandera alors aux femmes de l’aider dans sa tâche. Ce sera alors le début de ce qui sera l’attrape-rêve d’aujourd’hui : une sorte de raquette confectionnée par des sœurs, des filles, des femmes et des mères qui ont à cœur de protéger les enfants de leur tribu. Pour la culture huronne, le dreamcatcher est le produit de l’épopée héroïque d’un homme qui avait à sa charge ses frères et ses sœurs. Il part alors en quête de nourriture pour sa famille. Malgré la longue route qu’il a parcouru, il se heurte à des échecs. C’est alors qu’il aperçoit une grotte où il fait la mauvaise rencontre d’un horrible animal et d’un esprit maléfique. Cette aventure l’empêchera de dormir, notamment, à cause de cauchemars. Son supplice s’arrête quandn fatigué, il finit par s’endormir. Lorsqu’il se réveille, il s’étonne du fait qu’il n’a pas été interrompu par un mauvais rêve. Et quand il ouvre les yeux, il remarque au-dessus de lui, une toile d’araignée. Il réitèrera ensuite l’expérience, ce qui convaincra toute la tribu du pouvoir de ce premier attrape-rêve.

Comment utiliser un attrape-rêve ?

Le dreamcatcher est principalement composé de 3 éléments qui ont chacun leur utilité et leur signification : Le cerceau, généralement fait de saule dont une moitié représente le parcours du soleil et l’autre, celui de la lune ; La toile (faisant référence à la toile d’araignée) faite de fils, capture les mauvais rêves ; Les plumes conserveront les beaux rêves. Actuellement, il est possible de trouver différents modèles d’attrapes-rêves. Mais quelle que soit la forme de l’objet, son objectif restera toujours le même : protéger. Néanmoins, pour qu’il soit efficace, la coutume veut qu’il soit installé à la tête du lit pour qu’au matin, les mauvais rêves soient détruits par les rayons du soleil.

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